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La relation Karaté / Kobudo
Aux époques de l'interdiction des armes sur l'ile, la pratique du ToDe s'est intensifiée en secret pour permettre aux pratiquants de se défendre au besoin. Cependant, l'idée est venue que chaque outil de la vie quotidienne pourrait devenir une arme si on l'utilisait correctement. Il s'est alors développé, en même temps que le ToDe, la pratique guerrière de divers outils du quotidien, succeptible de devenir des armes très puissantes entre des mains bien entraînées.
C'est ainsi que la pratique du bô (long bâton utilisé pour porter des charges lourdes sur les épaules), du saï (sorte de trident court dont l'origine n'est pas clairement identifiée), du nunchaku (fléau utilisé pour battre la paille de riz pour en détacher les grains), du tonfa (sorte de manivelle utilisée pour actionner des pierres meulières) et d'autres encore, à vu le jour. Les maîtres se sont attachés à trouver les meilleures façons de se servir de ces outils pour les rendre efficaces. en situation de défense
Ils ont mis au point une méthode et créé des Katas pour transmettre ces recherches secrêtes.
Il semble qu'à l'époque la relation entre le ToDe et l'utilisation des outils (les Kobudo) était très étroite. La pratique des deux arts était conjointe. C'est notamment pour cela que l'on retrouve des élements de l'un dans l'autre, comme les positions, ou les gestes qui sont parfois identiques. Cependant les deux sont bien des arts distincts et l'un n'est pas une simple extention de l'autre. La pratique des deux arts permet de retrouver cette relation pour mieux les comprendre.
Ci-dessous, vous trouverez des liens vers d'autres sites sur le sujet.
Le site français de Zeneï Oshiro, maître de Karaté et de Kobudo