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La Saï - Présentation
Le Saï est une sorte de trident métalique. Son origine n'est pas précisément définie, car sa nature métalique indique que cela ne pouvait pas être un instrument très répendu sur l'ile. Son utilité agricole n'est pas non plus démontrée.
Bien que son origine ne soit pas précisément définie, le Saï est la seconde arme étudiée au Kobudo d'Okinawa. Son maniement permet de travailler le rôle des poignets dans le maniement de tels outils.
Un Saï est donc composé d'un manche (tsuka) qui peut être entouré d'une bande anti dérapante. Puis le trident se forme, avec une pointe centrale (monouchi) plus grande que les deux extérieures (tsume). Traditionellement le métal qui compose le Saï est terne, et il ne possède pas de bande anti-dérapante.
Il existe deux façons principales de tenir un Saï : honte mochi et gyakute mochi. Gyakute mochi permet de tenir le monouchi du Saï le long de son avant bras en protection, tandis que honte mochi permet des frappes à des distances plus longues, en utilisant le Monouchi ou le Saki pour frapper.
La tenue en honte mochi est assez simple. Les doigts doivent tenir fermement la tsuka. Le pouce vient se placer sur le moto pour donner de la rigidité à l'ensemble.
La tenue en gyakute mochi est moins naturelle. Le yoku du Saï vient se placer dans le creux formé entre le pouce et l'index, puis les 3 derniers doigts se ferment sur le second yoku. L'index reste tendu le long de la tsuka et permet de plaque le monouchi le long de l'avant bras. Dans cette position il est important que le Saï soit en permanance au contact de l'avant bras pour permettre d'absorber les chocs lors d'un mouvement de blocage.
Toutes les parties du Saï peuvent être utilisées pour des frappes ou des blocages. Sa forme de trident lui permet des applications spécifiques où l'on emprisonne l'arme ou un membre de son adversaire dans la forche.